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Kudo Shinobu ▬ Wild Spirit

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Kudo Shinobu»
Kudo Shinobu
That's my job : Homme d'affaire en formation
That's where I live : Nikkou
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Lun 25 Sep - 16:39


Kudo
Shinobu
Il n’a jamais fait attention aux demoiselles qui l’entouraient et pourtant, il a eu beau avoir des petites amies, jamais aucunes d’elles n’a réussi à toucher son cœur • Il reste concentré sur ce qu’il fait, peu importe ce qui se passe autour, s’il a décidé qu’il ignorerait le monde, rien ne pourra le perturber • Il a un frère jumeau qui lui ressemble traits pour traits et dont il est plutôt proche • Il aime se faire discret, attirer l’attention sur lui n’est pas sa priorité • Son petit déjeuner se compose de céréales aux lait ou d’un chocolat chaud, jamais de café ou de thé, il a horreur de ça • Il collectionnait les DC Comics • Il maîtrise parfaitement le Japonais, le Coréen, le Mandarin, l’Anglais, l’Espagnol et l’Allemand • Il vient d’une famille recomposée, ses parents se sont séparés juste après sa rémission et son père a rencontré sa nouvelle épouse au travers d’une soirée mondaine • Il envoyait une lanterne en papier à PingXi, chaque année, une tradition plus qu’une croyance, et c’est sans doute ce qui lui manque le plus depuis la guerre. Il continue néanmoins cette tradition seul en construisant lui-même ses lanternes loin des regards indiscrets sur l’Île • Il va rarement au bout des choses qu’il entreprend, pas parce qu’il n’en est pas capable, mais par désintérêt • Il adore la bière et le Soju mais il ne tient pas l’alcool • Il peut paraitre vaniteux, mais c’est avant tout le résultat d’une éducation issue d’un milieu aisé • Il a beau avoir grandi dans le luxe, il aime vivre simplement, les bonus sont néanmoins les bienvenus lorsque ça l’arrange • Il a toujours été plus ou moins populaire durant sa scolarité, il faut dire que les jumeaux ne passaient pas inaperçus • Son père l’a souvent menacé de le déshérité à cause de son caractère et de son comportement de pseudo rebelle, mais au final il n’a jamais mis ses paroles à exécution • Il porte des lunettes, considérée comme des « lunettes de repos » il ne les met sur son nez que lorsqu’il doit rester derrière un écran ou lire • Il serait arrivé le deuxième, mais cela reste encore aujourd’hui un mystère, ils se ressemblaient tellement à la naissance que personne ne sait lequel est né avant l’autre

Carte d'identité

Lieu de naissance : Osaka
Date de naissance : 24/12/1987, la veille de Noël aura apporter non pas un, mais deux cadeaux à une famille typiquement japonaise. L'arrivée attendue de jumeaux soudés envers et contre tout.
Âge : Vingt sept ans
Nationalité/origines : Japonais pure souche
Métier/etudes : Apprenti successeur d'un empire que mon père s'évertue à reconstruire sur l'Île, un métier qui ne m'intéresse pas et dans lequel j'évolue pourtant
Situation amoureuse : Fiancé, malgré moi. Une furie brune, une tornade à laquelle mon père m'a enchaîné
Orientation sexuelle : YoonHeesexuel
Groupe : Lost soul
Signe(s) distinctif(s) : Une pochette dans lequel se trouve les quelques médicaments qui me sauveront la vie si je viens à faiblir et une paire de lunette que j'utilise simplement pour lire. Ma peau, elle, n'est marqué que de ces années de traitement, aucunement noircie volontairement.
Célébrité : Ji Chang Wook

Débrouillard Réfléchi PerspicaceDistantTaquin Intelligent FamilierFragile (à cause de sa maldie) S'ennui facilement Rêve d'évasion Borné



Kudo Shinobu ▬ Wild Spirit 341997500100lune



Kudo Shinobu ▬ Wild Spirit 341997500100lune

On me dit souvent lunatique, ou bipolaire, je souffle le chaud et le froid, mais jamais de manière impulsive. Je réfléchis avant d’agir, parfois trop, parfois pas assez. Je cherche depuis longtemps qui je suis, dans les yeux de mon père, de mon frère ou de ma petite sœur, mais ils ne reflètent qu’une image. L’intérieur lui reste incertain, instable comme ma santé. Un être fragile dans un corps plus ou moins entretenu. Je donne l’impression de pouvoir relever tous les défis, mais ne vous y fiez pas, ce n’est qu’une impression. Je me réfugie dans les étoiles, rêveur et curieux de connaitre autre chose que le continent asiatique, je veux pouvoir explorer le monde au-delà des civilisations, au-delà de mes limites, mais peu importe combien je tends les bras vers cette vie d’aventure, je suis cantonné à la paperasse et la vie de bureau. Je pourrais envier mon frère d’être en meilleure santé, mais en réalité je suis heureux qu’il ait été épargné. Une brebis galeuse c’est bien suffisant ! J’ai beau passer ma vie à prendre en compte les nombreuses variantes d’un environnement changeant, je n’accorde pas plus d’importance aux autres. Et pourtant, avoir frôlé la mort à si jeune âge aurait dû me rendre… plus ouvert d’esprit ? Rien n’y fait, je suis obstiné dans mon désir d’évasion, je veux fuir mon destin tracé par un homme qui pense faire pour le mieux, il n’est pas à blâmer au fond, il souhaite uniquement s’assurer que je reste en vie. Que je ne force pas comme je le fais pourtant. Je joue les rebelles pour me trouver, bravant les interdits, cumulant des activités qui épuisent un corps déjà fatigué. Un cliché certainement, mais peu importe jusqu’où je vais, qui je rencontre, je ne suis jamais satisfait. Qui suis-je ? Vous pourrez demander à ma demi-sœur, à mon frère, à mon père, même ma belle-mère saurait vous répondre, mais j’ai la sensation que c’est un leurre. Je ne manipule pas, je joue avec les mots, je ne séduis pas, je m’adapte, je ne suis pas honnête, j’omets la vérité. Au sortir de la maladie, j’étais poussé à jouer carte sur table, avouer tout ce qui me passait pas la tête, mettre des mots sur des émotions que je ne comprenais pas, puis cette « faculté » s’est estompée, laissant le doute et l’incertitude devenir des moteurs plus puissants que le besoin de voir s’afficher un sourire fier sur le visage d’un père et d’une mère inquiète. Le mensonge était plus facile, la rébellion plus douce. J’aime les défis, je suis avide de sentir l’adrénaline parcourir mes veines, si bien que je pourrais m’en rendre malade, rattraper par une fragilité que je déteste et qui pourtant me terrasse aussi facilement qu’autrefois. Alors je suis forcé de conserver une vraie pharmacie à portée de main, des flacons qui me font passer pour un drogué. Une image dont j’aime jouer parfois, juste pour pouvoir éviter le contact. Et en parlant de contact… la leucémie m’a laissé fragile, trop fragile. Je ne supporte pas qu’on me touche. Ce n’est pas une pathologie, juste une réminiscence d’une maladie infantile presque fulgurante. La seule à en être capable est ma demi-sœur, elle qui préparait, vérifiait et suivait mes soins alors que j’étais en rémission. Un jeune âge pour une grande responsabilité, une mission qu’elle a rempli sans jamais flancher. Alors qui suis-je ? Un homme dans la fleur de l’âge ? Un héritier brillant et sur le point de reprendre un empire colossal ? Un enfant encore malade ? Un aventurier ou un simple rêveur ? Qui suis-je ?
Histoire


► Take a deep breath

La chambre est grande, blanche et bien trop vide. Des rideaux de plastique avaient été dressés tout autour de mon lit, je me sentais comme dans le sas d’une salle de décontamination, celles qui l’on voit dans les films où les personnages veulent accéder à une pièce stérile. J’ai gardé ce rideau longtemps, à tel point que je m’y étais habitué. Je vivais dans une bulle, et chaque jour je voyais mes parents qui venaient me rendre visite. Les larmes coulaient sur les douces joues de ma jeune mère, laissant des traces invisibles et salées sur son visage triste. Mon frère m’observait à travers le plastique, calme, presque serein. Je n’avais aucune idée de ce qu’il pensait, mais sa présence était indispensable. On me tenait bien trop éloigné de lui depuis qu’on m’avait confiné dans cette chambre. Les médecins discutaient souvent avec eux, en utilisant des termes bien trop techniques pour que je puisse y comprendre quelque chose. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi je devais me retrouver là, dans cette chambre, isolé de tous à la manière d’un prisonnier. J’avais une cage de plastique et je ne pouvais pas en sortir. On m’avait expliqué que j’étais malade, que j’avais besoin de voir les médecins souvent, qu’ils devaient me surveiller, mais je pensais que l’on guérissait rapidement quand on était malade. Certains jours je ne voyais pas l’utilité de me garder à l’abri des regards, comme un secret à ne jamais dévoiler, je me sentais bien, je courais, jouais et sautais sur mon lit, dans ma petite bulle. D’autres jours, je vomissais. Même si mon estomac était désespérément vide, je continuais de cracher tout ce mal être qui m’habitait. J’étais persuadé d’avoir un fantôme, un démon qui avait pris possession de moi et qui se nourrissait de ma force vitale. Je crois que je m’étais mis à prier, qu’on me laisse le droit de rester avec mes parents, qu’on me donne une chance de pouvoir jouer avec mon père, de courir librement au soleil ou sous la pluie. Je ne crois pas, j’ai prié !
Puis un jour, on m’avait enlevé ma bulle. Je pouvais prendre ma mère et mon frère dans mes bras, les serrer fort contre moi, sentir à nouveau leur parfum et leurs cœurs battre contre le mien. Les yeux de ma mère brillaient toujours de ces perles qui s’obstinaient à s’accrocher à ses cils, dont chaque battement faisait voler en éclat des petits diamants liquides. J’ai vu mon père pleurer pour la première fois, il passait la main sur mon crâne nu, un sourire fermement accroché à ses lèvres. Comme un automate, il se tenait droit, je savais pourquoi, je savais qu’il voulait me montrer son bonheur plutôt que sa tristesse. Je n’avais pas encore compris pourquoi ma tignasse habituelle avait laissé place à une peau d’enfant, douce et immaculée. J’enviais les cheveux d’Akira, je voulais à nouveau lui ressembler. Malgré tout, lorsque je pus enfin sortir de ma bulle, j’appréciais de sentir cette légère brise qui passait par l’ouverture minuscule de la fenêtre. Je profitais de cet instant, je ne m’étais jamais rendu compte que je détestais ce rideau de plastique qui avait conditionné ma vie pendant ces quelques mois. Ce n’est qu’une fois enlevé que j’avais compris que je le détestais. Je commençais à fatiguer de me retrouver seul dans ma chambre, je ne supportais plus de me retrouver confiner dans un espace qui puait le désinfectant et la mort. J’avais compris, avec les autres enfants, on nous passait des dessins animés nous expliquant notre maladie. J’ai commencé à prendre la mesure de mon état. Alors je vivais mes journées comme si elles étaient les dernières, je riais, je pleurais, je jouais, je dormais, mais je ne pouvais pas être moi. J’étais seul sans l’être. Elle dont la pâleur faisait écho à la mienne, elle qui déambulait dans les couloirs les joues trempées à cause de l’orage qui grondait. J’avais trouvé auprès d’elle un nouveau rôle, celui de protecteur. Mais de honte, je me cachais derrière un surnom, Kenshin. « Je viendrais te protéger ! Tu n’as pas à avoir peur ! » Mais elle aussi disparut, ne laissant dans son sillage qu’une promesse que j’étais incapable de tenir désormais. La maladie l’avait-elle emporté ? Ou avait-elle simplement regagné la vie, retrouvé sa routine ? Je me sentais abandonné alors que la leucémie qui me rongeait m’empêchait de plus en plus d’afficher un grand sourire sur mon visage enfantin. Là où devait se trouver des joues rebondissantes, on ne trouvait que deux creux, des pommettes émaciées au teint pâle. On m’avait retiré ma bulle et enlevé ma porotégée, mais on m’avait enchaîné à des appareils qui bipaient au moindre changement cardiaque. Le sommeil ne m’étreignait plus, Morphée m’avait oublié, laissant dans son sillage des cernes profondes et marquées que je ne pensais jamais pouvoir combler à nouveau un jour. Alors j’ai dit à mes parents, que je devrais les quitter bientôt. Mon cœur saignait à l’idée de quitter mon frère, mon jumeau, mon reflet sur le monde, mais je savais que je laissais un bout de moi derrière, grâce à lui. J’ai déclenché un torrent de larmes dans leurs yeux déjà éteints, mais au fond, je suis sûr qu’ils se doutaient qu’il faudrait un jour nous séparer. J’avais renoncé, j’avais baissé les bras, capitulé face à la douleur et la fatigue qui pesait sur mes frêles épaules. Mes prunelles n’étaient plus que le reflet d’une âme déjà condamnée.

► Metanoia

Rémission. Jamais je n’aurais cru entendre ce mot. A douze ans, on s’attend à autre chose que ressentir le soulagement indescriptible que procure ce simple mot. Et pourtant. Cela m’a parût une éternité, cinq longues années d’acharnement, de traitement. Ma vie était suspendue entre les séjours à l’hôpital et les cours moments de répit que je pouvais passer chez moi. J’arborais depuis quelques mois une nouvelle toison, une sorte de renaissance. Dans le petit cabinet du médecin, mes parents ne semblaient pas y croire, à vrai dire, même moi je n’y croyais pas. Je tenais fermement la main de mon frère, je voulais m’accrocher à ma moitié, celle qui me liait à la réalité. Les propos du vieil homme me paraissaient tellement irréels que j’avais peur d’y croire, je voulais me raccrocher à ce qui ressemblait à ma vie ces dernières années, je m’étais préparé. Ma famille aussi, le soupir de soulagement de ma mère, le cri étouffé de mon père prouvaient qu’ils y croyaient, mes yeux rencontrèrent ceux de Chang. Un seul regard nous avait suffi, il comprenait, il savait que je rentrerais avec lui, que tout était fini. L’avait-il toujours su ? Est-ce pour cela qu’il était toujours resté si fort quand j’étais si faible ? Un seul mot. Les semaines qui suivirent furent un calvaire. On pourrait croire que de s’entendre annoncer sa rémission provoquera la joie et le bonheur chez n’importe quel malade. Pas chez moi. J’allais quitter ce monde, j’avais compris que ma vie serait courte, alors l’idée qu’on puisse m’offrir toute une vie, une vraie vie, la possibilité de faire ce dont j’aurais envie ne m’avais pas effleuré. Je n’étais pas moi-même, à vrai dire je ne savais pas qui j’étais réellement. Je n’étais plus un enfant malade, alors que me restait-il ? J’errais comme si la maladie avait déjà happé une partie de moi, me laissant à moitié vivant. Je ne voulais rien faire comme les autres enfants, j’étais indécis, perdu. Mes parents restaient eux-mêmes, aimant et patient, forts et droits, un phare dans l’obscurité, mon roc et ma lumière. Ils m’ont donné mon temps, m’ont laissé m’adapter à me trouver une nouvelle identité. Chang se montrait lui aussi patient, aimant, comme un frère, mon jumeau. J’avais beau être en colère après lui aussi, il savait que c’était faux, que je cherchais juste un moyen de redevenir moi en tentant de devenir lui. Elle fut un soulagement, pour mon père, mon frère et moi même, mais aussi pour ma mère. Elle ne savait pas faire face, elle avait baissé les bras. Je ne lui en voulais pas non plus, j’étais… déçu. Je lui accordais néanmoins une certaine gratitude, celle de ne pas m’avoir abandonné quand je luttais, celle de s’être montré forte devant moi quand j’en avais besoin. À son départ, papa avait besoin lui aussi d’une nouvelle vie. L’Empire Kudo florissait toujours, mais le patriarche avait besoin de plus, d’un nouveau repère. Une nouvelle femme. Les premiers jours furent difficiles, je n’acceptais pas sa présence, je me réfugiais dans mon antre avec Aki, notre chambre. Je n’avais jamais voulu me séparer de lui, pour rien au monde je ne voulais bénéficier d’une pièce dans laquelle je ne pourrais pas entendre sa respiration calme et paisible. Alors lorsqu’une nouvelle enfant vint rompre notre routine, je ne l’aimais pas non plus. Je repoussais l’idée qu’on puisse m’imposer une sœur. Mon jumeau était devenu mon seul point de repère, et je lui étais reconnaissant de ne pas lui accorder d’attention à son tour. Mais un soir, je fus témoin d’une scène qui fit voler en éclat tout ce que je pensais. Je croyais mon père distant, ne voulant pas s’impliquer et risquer de s’approcher trop de moi, alors qu’il veillait dans l’ombre, avec l’aide de ma nouvelle sœur. Elle suivait avec attention, posait les bonnes questions et s’assurait que tout soit en ordre. Elle notait ce qu’elle pensait étrange pour relater chacun de mes moments d’égarement au médecin si je ne le faisais pas. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à l’aimer. Elle n’était plus une intrus, elle était ma petite sœur. Elle veillait sur moi, alors je veillerais sur elle. Et ce furent les prémices d’un trio soudé, envers et contre tout, à l’instar des trois mousquetaires, nous étions là pour prendre la défense de l’autre. J’étais facilement distancé par leur santé de fer alors que la mienne me faisait défaut, mais pas une seule fois ils ne m’avaient abandonné.

► « The show must go on » ?

La guerre avait éclatée, dévastant tout ce que nous avions connu, faisant tombé un à un tout ce qui avait été construit pour ne laisser qu’un paysage de désolation. Si j’avais pourtant un père prêt affronter le monde, une belle-mère calme et aimante, une petite sœur que j’adorais, mon frère me fut arraché. L’appel de la guerre avait sans doute été trop envoutant, me privant de ce bout de moi auquel je m’étais accroché avec force. Il fut l’un des premiers à bénéficier de ce voyage, embarquant sa famille sur un bout de terre, le nouvel Éden d’une civilisation qui n’avait pas su s’arrêter là où les limites du raisonnable s’était effritées, à l’instar d’une relation père-fils qui ne tenait plus que sur un respect mutuel relatif. Il m’avait forcé à quitter la demeure familiale, perdant à jamais le seul repère que j’avais avec mon frère. Il l’abandonnait et je lui en voulais. Derrière son air triste et contrit, il m’assommait de ses belles paroles sur la nécessité d’avancer et de reconstruire une vie ailleurs, loin de la pollution et des catastrophes humaines. Avais-je le choix ? Rester et attendre, incertain, que mon double ne revienne ? Ou suivre les traces d’un homme d’affaire redoutable et passionné qui envisageait pleinement la reconstruction de ce refuge en me privant de ma petite sœur ? Je me détestais d’avoir pris cette décision, de lui avoir finalement emboité le pas pour m’enliser dans une nouvelle routine, un renouveau qui ressemblait pourtant bien trop à ce que je connaissais déjà. J’étais partagé entre la rancune et l’inquiétude, le regret et l’amertume, laissant mon esprit rejouer les dernières paroles échangés avec lui, dures et cruelles, je l’avais acculé sous des reproches qui sonnaient faux. Y avait-il crut ? Ou avais-je été bon comédien pour qu’il m’accorde une fois de plus sa confiance aveugle ? Je m’en voulais, de ma faiblesse, de ma colère, de ce côté indécis, peu confiant qui faisait de moi un frère pitoyable. Je voulais tirer un trait sur mon passé, ma maladie, mais elle finissait toujours par me rattraper. Plus je la repoussais, plus elle m’accablait, par des souvenirs, des rires et des pleurs imaginaires, des moments de complicité et d’inquiétude. Alors je me reposais sur elle, ma petite sœur, ma mission était de prendre soin d’elle, c’était tout ce qui comptait, c’était tout ce qui me caractérisait. Je n’étais pas un homme, j’étais une ombre, planant là où l’on demanderait mon attention, sans jamais être définie. Une illusion qui tentait de néanmoins de prendre forme humaine, de devenir quelqu’un. Mais qui exactement ? La rébellion était devenue une seconde nature, un trait de personnalité d’un homme qu’on ne saurait définir. On m’avait promis un nouveau départ, mais tout ce que je ressentais, c’était cette amputation forcée de mon reflet et cette main de fer qui guidait mes pas. Ni vivant, ni mort. Simplement là où l’on s’attendait à me voir…
 


Pseudo : Michi  
Âge : Chut u_u
Présence : J'sais pas, aimez moi et vous verrez  :$
Un petit mot ? : CHONCHON JE VEUX UN LIEN EUKAY ** Avoues t'es choquée ! :$ JE T'AVAIS DIT QUE JE VIENDRAIS ! JE REMPLIS TRES VITE OK, SOYEZ PATIENTES ! <3<3<3<3 
EDIT : LAULY D'AMOUR TU AS FAIT MA JOURNEE JTM OK ?! :$:$:$
Sato Tetsuya» Admin Hiboude ♥ Nana's
Sato Tetsuya
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Lun 25 Sep - 16:50
TOI AUSSI T'AS REFAIT MA JOURNEE OKAY PTN ??!!! Je m'en remets toujours pas, je suis trop choqué, le monde est trop petit !!! xDDD

Mais bienvenue iciiiiiiiii !!!! :inluv: :yay: J'ai hâte de lire ce qu'il en est de ce fameux perso ahah !!

Si besoin tu sais où nous trouver de toute manière :excited: :heart:

Amuse-toi bien parmi nous !! Et of course, j'exige des liens !! :luv:

Et le love pour la fin :

love love love :heart:

:love: :love:
Nishimura Kei» Admin Hiboude ♥ Haru's
Nishimura Kei
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Lun 25 Sep - 17:01
omg j'suis trop contente tu peux pas savoir ;; DANS MES BRAS ;;
C'est trop beau que tu sois là jpp donc merci d'être venue, et bienvenuuuuuuuue :heart:
Evidemment, un lien, cela va de soit ~
Courage pour la fiche, j'ai hâte de voir ce que tu nous concoctes ! :excited:
Kudo Shinobu»
Kudo Shinobu
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Lun 25 Sep - 17:08
Lauly : Je t'attends ! :malin:

Chonchon : NON MAIS T'ES BEAUCOUP TROP CANON SOUS CE VISAGE OK :**:
Je savais qu'un jour je pourrais RP avec toi sous Tacch :fufu:
Je me sens trop VIP en plus j'suis émue :sniff:
Promis je finis tout d'ici ce week end !!!! :excited:
Murakami Kay»
Murakami Kay
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Lun 25 Sep - 17:30
Bienvenue toi :**:

Courage pour la fichette, hâte de voir le personnage et de pouvoir te croiser en rp :**: :heart:
Kudo Shinobu»
Kudo Shinobu
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That's where I live : Nikkou
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Lun 25 Sep - 17:38
Lauly : MAIS TELLEMENT :excited:
Merci de remettre le forum sur les rails, je voulais trop m'y inscrire avant :sniff: Chonchon pourra témoigné, j'l'ai stalké :fufu:
T'inquiète, j'viendrais te harceler sur skype si j'ai besoin :malin:

Kay : Merci mon petit chat :excited: :**:
Moi tout pareil ! :excited:
Mais mon petit doigt me dis que de toute façon je viendrais forcément te voir ! :malin: :luv:
Nishimura Kei» Admin Hiboude ♥ Haru's
Nishimura Kei
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Lun 25 Sep - 17:43
OUAIS JE SAIS ! Je suis la définition même de la beauté sous ce visage :emo:
J'suis vraiment contente qu'on puisse rp ensemble. J'ai tellement hâte **
Kudo Shinobu»
Kudo Shinobu
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Mar 26 Sep - 10:32
Tout mon amour pour toi et Tacch :
Murakami Emi»
Murakami Emi
That's my job : Serveuse au Kaizoku Paradise
That's where I live : Muranaka

Mar 26 Sep - 10:42
http://keiko113.tumblr.com/
Va y comme je suis validée avant toi, je te souhaite aussi la bienvenue :ily:
Courage pour la fin de ta fichette, je suis curieuse de connaitre ton histoire :heart: :heart: :heart:
Tôda Ichiro» Admin ♦ Here for you
Tôda Ichiro
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Mar 26 Sep - 10:57
Kudo Shinobu ▬ Wild Spirit PUMfQob

C'est quoi ce flood là mesdemoiselles Chonchon et Michi #meurs faudrait arrêter ça hein ? :emo:

et oui c'est pour ça que je viens flooder aussi


Mais je t'en prie, je regrette pas puis c'est un plaisir de te voir ici, on va enfin pouvoir rp ensemble ptn :**: :heart: :inluv:

Ca va alors fufu :heart:
Kudo Shinobu»
Kudo Shinobu
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That's where I live : Nikkou
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Mar 26 Sep - 11:03
Merci Emi jolie :yeuxlove:

Lauly : JE T'AI PAS RECONNU SUR LE COUP ARRÊTE DE ME FAIRE FEELSER AVEC TES AVATARS LÀ :luv: :fufu:
T'EN A D'AUTRES COMME ÇA DANS TA MANCHE ? :humperplexe:
J'veux des liens avec tous tes toi !! :huuuum: :emo:
Tôda Ichiro» Admin ♦ Here for you
Tôda Ichiro
That's my job : Officier de police judiciaire
That's where I live : Muranaka
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Mar 26 Sep - 11:09
AHAHAHAHAH j'aime bien surprendre les gens you know :ahah: :luv: :luv:

Non désolé, tu les connais tous mes comptes now, sorry xDD !! :heart: :heart:

Mais of course qu'on aura des liens avec tous !! Bon pour lui faudrait que je fasse sa fiche mais bon #out
Invité» Invité
Anonymous

Mar 26 Sep - 12:04
coucou toi :luv:
Nishimura Kei» Admin Hiboude ♥ Haru's
Nishimura Kei
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Mar 26 Sep - 14:28
Kudo Shinobu a écrit:
Tout mon amour pour toi et Tacch :

Trop d'amour jpp ily :ily: :heart: :heart:

Lauly > j'floode si j'veux :emo: (mais promis j'arrête après)(j'suis rebelle qu'à moitié)
Invité» Invité
Anonymous

Mar 26 Sep - 21:29
je passe par ici, histoire de marquer la fiche de mon frangin :kittycute:
Kudo Shinobu»
Kudo Shinobu
That's my job : Homme d'affaire en formation
That's where I live : Nikkou
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Mar 26 Sep - 21:56
Lauly : Vas travailler vilaine ! :love:
Il faut que je connaisse l'histoire de tes persos pour te demander des liens ! :emo:

Inu : Ouuuuuuhhhhhh que tu es bien belle toi :malin: :luv:

Chonchon : :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove: :yeuxlove:
J'flood aussi yakoi ? :humperplexe:

Bébé : Ma petite choupette d'amour :**:

Préparez-vous, je compte être validée dès demain !! :malin:
Sato Tetsuya» Admin Hiboude ♥ Nana's
Sato Tetsuya
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That's where I live : Juhei
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Ven 29 Sep - 15:19

© blend & every


Tu es validé(e) !


Moohh son histoire est so sad, le pauvre  :sniff: Il nous faudra un lien, je veux, je veux !! J'ai déjà quelques idées ahah ~  


Bienvenue parmi nous et ravi de t’accueillir à Nikko puisque tu viens d’être validé ! Tu vas pouvoir gambader dans les différents quartiers de la ville et profiter pleinement de la vie paisible de l'île.

Mais avant de pouvoir pleinement t’amuser sur le forum, il faut que tu te trouves des amis en créant ta relationship et n'hésite pas à venir recenser ton métier De plus, si tu souhaites être constamnent en contact avec tes amis, tu peux aussi te créer un Multimédia. Et n’hésite pas non plus à venir nous rejoindre sur le flood et dialoguer, t’amuser avec tout le monde !

Pour mieux comprendre le fonctionnement de l'île, les bons à savoir se trouvent ici.

Bon jeu à toi et encore bienvenue sur le forum !
©️ _Viviie.


Kudo Shinobu ▬ Wild Spirit
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