Histoire
Vous savez vous ne devriez pas vous intéresser à moi… Je suis une personne maudite. Toutes les personnes qui s’approche de moi disparaisse ou meurt dans de tragique accident et si vous restez trop près de moi vous risquez d’avoir le même sort … Vous voulez toute de même tenter l’aventure ? Très bien … Mais je vous aurez prévenu …Dans ce cas-là, je commence mon histoire.
Je suis née un 12 février 1990 à Séoul. Et oui comme vous l’avez compris je suis coréen. Mais pour pas mal de monde, je suis d’avantage japonaise pour la simple et bonne raison que peu de temps après ma naissance ma famille c’est vue dans l’obligation de déménager à Tokyo pour le travail de mon père. Au bien sur nous retournions aussi souvent que possible sur ma terre natal mais avec le temps j’ai pris les habitudes et les coutumes des habitants nippons.
Mais revenons à nos moutons. Comme je vous l’aie donc dit, je suis rapidement arrivée sur le sol japonais. Mon père travaillait à l’époque entant que commercial et ma mère était vendeuse dans une boutique de luxe. C’était la plus belle femme que je n’ai jamais vu sur cette terre. Elle avait tout pour elle et tout lui réussissait. Etant petite fille je rêvais même d’un jour lui ressembler seulement … même en grandissant je ne lui arrive toujours pas à la cheville…
Enfin, quoi qu’il en soi j’ai grandi sans trop de difficulté. J’ai eu une vie de petite fille tout ce qui a de plus normal hormis qu’à la maison je parlais coréen et à l’école japonais. Ce qui fait encore aujourd’hui de moi une parfaite bilingue.
Mais pourquoi dire que je suis maudite alors ? Et bien c’est à mon entrée au collège que tout à commencer. A l’époque j’avais beaucoup d’ami mais une seule comptait réellement à mes yeux. On fessait tous ensemble. On mangeait ensemble, on étudiait ensemble, on passait notre temps libre ensemble bref nous étions inséparable. Je pensais la connaitre par cœur, la comprendre en un seul regard. Mais au final rien de tout ça n’était vrai, je n’ai pas su voir son mal être, je n’ai pas su comprendre que derrière son éclatant sourire se cachait un profond mal-être.
Au final j’ai réalisé trop tard que quelque chose n’allait pas. Ce matin-là, elle n’était pas à notre point de rendez-vous pour se rendre à l’école ensemble et son portable sonnait dans le vide. Alors quand je me suis rendue chez elle et que sa mère m’a dit qu’elle était partie très tôt à l’école ce jours-là j’ai eu un mauvaise pressentiment. Je pense que je n’ai jamais couru aussi vite de ma vie pour atteindre mon établissement scolaire. A mon arrivé, la silhouette de mon amie se dessinait déjà au loin sur le toit de l’école. J’ai couru dans sa direction, en hurlant de toute mes force cependant c’était déjà trop tard …. Arrivée au pied du bâtiment, ma meilleure amie venait de sauter et son corps gisait à quelque mettre devant moi ….
Je m’en suis voulu et je m’en veux encore aujourd’hui de n’avoir rien vue. Je pensais que rien d’aussi horrible n’allait pouvoir m’arriver. Que jamais je ne rencontrerais une personne aussi formidable qu’elle. J’ai d’ailleurs mis un très long moment avant de me remettre de sa disparition. Inutile d’ailleurs de vous dire que je suis restée de très long moi enfermée dans ma chambre …
J’ai seulement commencé à aller mieux quand je suis rentrée au lycée. C’est d’ailleurs à cette époque que je l’ai rencontré. Au départ il était un simple ami pour moi mais très vite nous nous sommes rapprochées pour devenir inséparable. Alors le jour où il m’a demandé de sortir avec lui j’ai cru que mon cœur allait s’arrêter de battre tellement j’étais heureuse. A partir de cet instant, je ne me suis jamais sentie aussi bien de toute ma vie. J’avais l’impression que tout me réussissait et que rien ne pourrais jamais nous séparer. Seulement la vie finie par me rappeler à l’ordre une nouvelle fois le jour de nos 2 ans 1/2.
Ce jour-là nous avions prévu de passer un petit week-end romantique au bord de la plage. Il était venue me chercher avec sa moto et nous étions parti sans nous souciez de rien. Planant comme des petits enfants de 5ans tout heureux d’être ensemble. Seulement sur le chemin, je ne sais pas ce qui sait passer. Alors que nous allions sortir d’un petit tunnel, une camionnette à subitement déboité de nulle part. Hiro, mon petit copain de l’époque, à bien entendu essayer de l’éviter mais c’était trop tard nous avons percuté violemment le véhicule avant que nos corps viennent heurter le bitume de la route.
Ce moment de ma vie est assez flou aujourd’hui mais je me souviens avoir rampé vers lui alors qu’il était occupé à cracher du sang. Je me souviens avoir appelez à l’aide mais personne n’est jamais venu. Hiro était en train de mourir dans mes bras et je ne pouvais rien faire. La dernière chose qu’il m’a dite était des mots d’excuse mélangée à des mots d’amour avant qu’il s’éteigne à tout jamais dans mes bras.
Après ce jour-là m’a vie n’a plus jamais été la même. Bien sûr j’ai continué à avancer grâce au soutien de ma famille. J’ai même décidé à l’époque d’étudier la médecine pour que plus jamais je ne me retrouve devant une personne mourant sans savoir que faire. Mais la vie à bien vite fini de m’achever.
Alors que je terminais mes études ma mère est tombée gravement malade. On a été dans des centaines d’hôpitaux, on a vu des milliers de médecins mais la réponse était toujours là même : « Nous n’avons savons pas ce qu’elle là et nous n’avons actuellement aucun moyen de la soigner. »
J’avais fait des études de médecins pour éviter de genre de chose mais encore une fois j’étais impuissante devant le corps de ma mère qui se dégradait au fil du temps. La situation était tellement insupportable que mon père a même fini par nous abandonner sans ménagement.
Avec la crise mondiale, la situation ne s’est bien sûr pas améliorer. Elle a même empire puisque les hôpitaux commençaient à manquer peu à peu de tout. J’ai alors commencé à économiser de l’argent en travaillant durement comme médecin pour pourvoir emmener ma petite maman sur l’île Gensou. Là, j’en étais sûr, elle aurait une meilleure chance de survie, et j’arriverais à trouver un remède contre sa maladie.
Un mois avant notre départ, ma route a croisé celle d’un garçon agonisant devant sa maison en flamme. A l’époque je ne me suis pas poser de question et je l’ai immédiatement conduite à mon lieu de travail pour pouvoir lui porter secours. Seulement encore une fois, l’hôpital étant dépourvu d’un grand nombre de médicament et de matériel, les chances de survie du jeune homme étaient infimes. Je ne voulais pas que ce garçon termine comme ma meilleure, mon petit copain ou bien même ma mère alors sans trop réfléchir j’ai décidé de l’emmener avec ma mère et moi sur ce bateau.
Encore aujourd’hui je ne comprends pas bien ce qui m’est passé par la tête. Je sais juste que quand j’ai croisé le regard de ce garçon, je n’ai pas pu l’abandonner à son sort. Pire encore, arrivé sur l’île j’ai continué à lui rendre visite tous les jours jusqu’à ce que je sois certaine que son état s’améliore. Je n’ai pas appris grand-chose sur lui puisqu’il semblait avoir perdu tout souvenir de son passé cependant … j’ai fini par m’attacher à lui. Malgré que nous étions dans un hôpital nous avons passé de merveilleux moment ensemble. Son regard, son sourire, son rire tout me fessait à chaque fois fondre littéralement devant lui. J’étais occupé à tomber amoureuse de lui, moi qui pensais ne plus jamais retrouver l’amour, mais là était le problème. Je savais parfaitement que toutes les personnes qui contaient énormément pour moi finissaient par mourir ou disparaitre, j’ai donc pris la décision de m’effacer de sa vie la veille de sa sortie d’hôpital sans lui donner un mot d’explication. Après ça je ne l’ai plus jamais revue.
Par la suite, j’ai fini par trouver un travail dans un hôpital et j’ai continué à prendre soin de ma mère. Mon seule et unique bute dans ma vie est alors devenue de trouver un remède pour sauver la vie de la seule personne qui occupe encore une place importante dans ma vie. Pour le reste, je préfère ne plus m’attacher aux personnes qui croise mon chemin. Je me contente de les soigner ou de boire des verres avec eux mais rien de plus. Je ne veux pas que comme les autres, leur vie se termine par une morte brutale….